La maison des brouillards, Un thriller berlinois
EAN13
9782889440177
Éditeur
Éditions Slatkine
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La maison des brouillards

Un thriller berlinois

Éditions Slatkine

Indisponible
Ravie de s’extraire de son quotidien monotone, Doro accepte sans hésiter de
travailler sur une affaire classée. Mais elle s’apercevra bien vite que les
apparences sont trompeuses, et que l’affaire est peut-être bien plus complexe
qu’il n’y paraissait au départ…

Doro Kagel est journaliste à Berlin ; son fils est parti à l’université, elle
peine à joindre les deux bouts, vivant du maigre salaire que lui rapportent
ses piges et de quelques cours qu’elle donne à l’université, elle est
célibataire depuis trop longtemps, et n’a même plus envie de sortir de chez
elle.
Jusqu’au jour où sa rédaction lui propose d’écrire un article sur une affaire
classée, la “nuit sanglante d’Hiddensee” : deux ans auparavant, trois
personnes avaient en effet été retrouvées assassinées sauvagement dans la
belle maison de verre de l’architecte Philipp Lothringer, sur la petite île
paisible d’Hiddensee, un lendemain de tempête. Et la meurtrière présumée est
quant à elle dans le coma, ce qui rend tout procès impossible. Un réunion
d’anciens camarades de lutte qui aurait mal tourné ?
L’investigation menée par Doro Kagel est ponctuée par des flashbacks
narratifs, et on découvre en même temps qu’elle – parfois même avant elle – ce
qui est vraiment arrivé cette nuit-là, dans la Maison des brouillards.

Eric Berg signe un premier thriller policier qui prend aux tripes, et nous
transporte loin, bien loin, sur cette petite île d’Hiddensee, tant et si bien
qu’on se croirait presque plongé dans l’univers de Shutter Island.

EXTRAIT

Trois morts, une personne dans le coma, tel était le bilan de la « nuit
sanglante de Hiddensee », qui, deux ans plus tôt, avait secoué cette petite
île de la Baltique. La nouvelle du massacre était passée au journal télévisé
national juste avant le sport, et l’expression « nuit sanglante » avait été
définitivement consacrée par le reportage d’un quotidien à sensation. À la
une, les photos des victimes en noir et blanc, style passeport, flottaient
sinistrement entre des titres en capitales énormes. En page deux, c’était la
consternation, le choc pour les survivants, les familles des victimes, les
voisins, avec, tout en bas, un zeste de colère : Pourquoi ces meurtres ? Le
drame aurait-il pu être évité ? Y avait-il eu négligence, imprudence ?
Aussitôt après les obsèques, le silence était retombé, principalement parce
qu’il n’y aurait pas de procès. Car la personne dans le coma était l’auteur
supposé des faits, et, tant qu’elle demeurerait inconsciente, l’affaire
dormirait avec elle.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un dénouement fracassant, une intrigue bien menée de bout en bout. Des
personnages bien travaillés. Un style fluide. - Blog Sangpages

L’histoire, aux multiples rebondissements, ne vous laissera pas fermer l’œil
avant d’en avoir terminé avec elle. - Marine Stisi, Toute la culture

À PROPOS DE L'AUTEUR

Eric Berg est un auteur allemand, né en 1967, et dont le vrai nom est Eric
Walz. C'est de ce nom qu'il signe ses romans historiques et qu'il est connu en
Allemagne. La Maison des brouillards est son premier polar, d'où le choix d'un
pseudonyme.
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